COMMUNIQUE DE PRESSE GREVE IBODE
Statu quo sur les salaires et promesse sur la formation
Paris, le 2 octobre 2019 – Le mardi 1er octobre et pour la première fois, l’ensemble des représentants IBODE, les associations (UNAIBODE), les étudiants (ALEIBO), le Syndicat (SNIBO) et les écoles (AEEIBO) étaient reçus par une délégation au ministère de la santé et des solidarités.
L’objectif ? Trouver des solutions à la crise qui frappe les blocs opératoires et répondre aux interrogations des IBODE en grève depuis le 23 septembre sur l’ensemble du territoire.
Depuis le 23 septembre, les IBODE de France expriment leur colère face au désintérêt du ministère quant à leurs revendications à travers une grève illimitée dans les blocs opératoires. Ce mécontentement est également exprimé par une pétition signée par une large majorité d’IBODE et adressée directement à la Ministre et ses conseillers. C’est notamment grâce à l’ampleur de cette pétition et l’engagement des IBODE que la spécialité a été reçue et que le ministère a, espérons-le, pris conscience du mal-être des IBODE.
Statu quo et ignorance sur les salaires
Principale revendication des IBODE, le sujet des salaires a été écouté sans pour autant de prises de décisions dans les faits. Le ministère considère ne pouvoir décider et agir seul sur cette revendication et précise en outre des problématiques budgétaires !
Cependant, les représentants du ministère, conscients de la plus-value des IBODE et rappelant ainsi leur attachement à la spécialité ont reconnu ne pas spécifiquement connaître la grille salariale IBODE et ignorer la problématique de la NBI, dont les IBODE sont les seuls à ne pas bénéficier. Les actes exclusifs qui libèrent du temps chirurgical doivent être valorisés par une prime spécifique et par la revalorisation des grilles salariales. Sujets sur lesquels le SNIBO par la voix de sa présidente, Laurence Boulou, a prévenu maintenir la pression et poursuivre le mouvement.
Promesse sur la formation
Autre problématique soulevée par les quatre représentants de la spécialité, celle de la formation et sa réingénierie. Trop souvent oubliée (volontairement ou involontairement) par le ministère, la réingénierie de la formation IBODE est une nécessité. A cela, le ministère s’est engagé à mettre en place, dans les plus brefs délais, des groupes de travail portant sur la refonte de la formation par compétences. La promesse ; un calendrier visant une rentrée 2020 avec les nouveaux programmes. Le rendez-vous est acté !
Sujet également abordé et revendiqué par les IBODE, la suppression des 2 ans de pratique avant de pouvoir intégrer la formation. Cette suppression des 2 années est une proposition également préconisée par le ministère.