Meilleurs Voeux 2025

« Que 2025 soit l’année de tous les possibles !
Osons rêver grand. Donnons-nous les moyens de réaliser l’extraordinaire.
Tout le Conseil d’administration de l’UNAIBODE se joint à moi afin de vous présenter nos vœux les meilleurs pour cette nouvelle année.
Magali DELHOSTE
Présidente UNAIBODE




Soirée actualité IBODE

Ce jeudi 5 Décembre s’est tenue une Soirée  actualité  sur les mesures transitoires  dans les locaux de L’IFSI de Clermont-Ferrand.

60 IBODE IDE cadres de santé étudiants et aussi chirurgien, ont été attentifs aux explications de Maître Boyer (avocat auprès de l’UNAIBODE ) , Geoffroy Triboulin   (représentant du SNIBO) ainsi que Christophe Verrier (président du CNP),  concernant l’impact du nouveau texte de loi sur l’exercice IBODE ET IDE au bloc opératoire

Les échanges sur les différentes pratiques  ont pu continuer durant le cocktail dinatoire.




Actualités CEF

 

webinaire sidops

Lien vers le site de la SIGOP – SIDOPS

allergie latexinscription webinaire

QR code pour s’inscrire au webinaire – en espagnol

 

 




Mesures Transitoires

suite à la parution du décret sur les mesures transitoires ( texte en PJ ) vous trouverez ci dessous un communique de notre part

 

Communiqué UNAIBODE suite à la parution du decret MT

 

Decret MT 20241025_0254_0024

 

Magali Delhoste

Présidente Unaibode




Chères adhérentes, chers adhérents

Même si certains d’entre vous profitent encore de congés bien mérités après avoir travaillé tout l’été, nous avons pour la plupart repris le chemin des blocs opératoires ou de l’école pour les étudiants IBO. Dans ce nouveau numéro, vous retrouverez bien entendu l’actualité de vos régions mais surtout un dossier concernant les Journées Nationales d’Étude et de Perfectionnement qui se sont déroulées en mai dernier à Clermont Ferrand. L’Assemblée Générale de l’UNAIBODE s’est tenue la veille de ces journées. Nous avons le plaisir de vous annoncer l’arrivée au sein du bureau de deux nouvelles personnes : M. Richard Leroux (AIFIBODE) élu au poste de Vice-président remplace Mme Dany Gaudelet que nous remercions sincèrement pour son investissement à nos côtés et toutes les années qu’elle a passé à ce poste. Mme DEMON Charlotte (AIDBORN) a quant à elle été élue au poste de trésorier adjoint. Je souhaite adresser tous mes remerciements et mes félicitations à l’équipe de la région IBORAL pour leur accueil et la qualité du programme scientifique. Ces journées ont rassemblé cette année encore de nombreux congressistes mais également de nombreux partenaires exposants. Les retours, extrêmement positifs, nous motivent encore plus pour vous proposer chaque année des sujets, des rencontres, des ateliers et des conférences au plus proche de vos attentes. Nous avons d’ores et déjà commencé à travailler avec l’équipe de CAPIBO qui recevra à Mandelieu-La-Napoule l’édition 2025 de nos JNEP, les 5 et 6 juin 2025.

En ce qui concerne les nouvelles de la profession malheureusement la tendance est à l’immobilisme. Après un été marqué dès le début par la dissolution du gouvernement, par une belle actualité sportive avec les jeux olympiques et paralympiques, nous abordons ce mois de septembre sans aucune nouvelle concrète concernant le dossier des mesures transitoires. Une séance du Haut Conseil des Professions Paramédicales s’est bien tenue le 13 juin dernier et au cours de celle-ci la DGOS a présenté les grandes lignes du futur texte. Celui-ci n’étant toujours pas satisfaisant et n’apportant toujours pas de garantie suffisante pour l’avenir de notre profession, nous avons de nouveau défendu la position des IBODE et des écoles en apportant des amendements à chaque article présenté. À ce jour nous ne savons toujours pas quand et sous quelle forme sortira ce décret.

Ce mois de septembre marque également la re-pise des congrès chirurgicaux. L’édition 2024 de la SCGP (Société de Chirurgie Gynécologique et Pelvienne) vient de s’achever à Lyon. Vous pourrez retrouver dans cette revue les dates et lieux des prochains congrès où l’UNAIBODE sera présente. N’hésitez pas à venir échanger avec nous à ces occasions.

Bonne rentrée à tous et à très vite.




Gestion des risques liés à l’utilisation du laser CO₂ en gynécologie

 

Au début des années 70, Kaplan et al.¹ initient le traitement des lésions du col de l’utérus par laser CO₂. Après plusieurs évolutions et avancées, son efficacité et sa précision font du laser CO₂ un outil qui reste actuel en gynécologie pour le traitement des lésions du col de l’utérus, du vagin, de la vulve et du périnée. 

 

Le terme de LASER vient de l’acronyme Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation (Amplification de la lumière par émission stimulée de radiations).  Le laser est donc un concentré d’énergie lumineuse dont la puissance permet l’élimination des lésions tout en préservant l’organe et en apportant une meilleure  qualité de cicatrisation.

Quels sont les risques ?
La gestion des risques prend en compte plusieurs paramètres dont la fréquence d’exposition au risque et la gravité des dommages

Concernant le laser CO2, les risques principaux sont :
◊ L’exposition accidentelle au faisceau laser, qu’elle soit directe, ou indirecte par réflexion.
◊ L’inhalation des fumées induites.
◊ Et les risques électriques et électromagnétiques.
Concernant ces derniers, les lasers présentent les risques classiques liés à la présence de courant électrique à haute tension nécessaire à leur fonctionnement. La principale mesure de prévention passe par la coopération avec le service biomédical pour l’entretien et la maintenance préventive de ces dispositifs.

Risque d’exposition au faisceau
L’exposition accidentelle au faisceau peut être directe ou indirecte par réflexion. L’œil est la partie du corps la plus sensible au rayonnement laser. Avec une longueur d’onde de 10600nm, le laser CO2 émet dans l’infrarouge et est donc invisible par l’œil humain, ce qui majore ce risque.

L’œil peut être touché de brûlures de cornée, mais également de lésions irréversibles de la rétine. Le faisceau traverse alors la cornée et le cristallin, qui agissent comme une loupe, ce qui amplifie son intensité. À l’extrême, l’étendue des brûlures de rétine, vision de tâche noire, peut être suffisamment importante pour créer une cécité.
Sur la peau, l’exposition au faisceau du laser va engendrer des brûlures plus ou moins étendues, plus ou moins profondes. Sur les matériaux, notamment les champs opératoires et les compresses, l’intensité du faisceau est suffisante pour qu’ils s’enflamment.

Risque d’inhalation des fumées induites
La cible biologique du laser CO₂ est l’eau, qui absorbe l’énergie de l’impulsion laser et s’évapore instantanément. L’augmentation de volume qui en résulte entraîne l’élimination par fragmentation, vaporisation cellulaire. Ces fumées contiennent des composés chimiques tels que benzène, benzopyrène, monoxyde de carbone… dont les effets en termes d’exposition professionnelle sont assimilables aux fumées chirurgicales induites par l’électrochirurgie. Les fumées issues du laser contiennent également des particules et des éléments biologiques, plusieurs publications ont d’ailleurs, rapporté des cas d’infections à Human Papilloma Virus (HPV) chez des professionnels de santé suspects d’être d’origine professionnelle.2, 3

Quelles sont les mesures de protection ?
La première mesure de protection consiste à informer de l’utilisation du laser. Une signalétique sur la porte de la salle d’opération est nécessaire. Seule une personne autorisée peut déclencher l’émission du rayonnement, qui est indiquée par un avertisseur sonore ou visuel. L’opérateur doit être formé aux risques d’utilisation du laser. Le laser doit être équipé d’un viseur. La pédale est protégée contre le déclenchement accidentel.

Pour prévenir les expositions directes, le plan du faisceau du laser doit être le plus bas possible, il est préférable d’asseoir l’opérateur le temps de la procédure. Les yeux des autres intervenants de la salle d’opération restés debout se tiendront alors au-dessus de ce plan. De même, la disposition des différents intervenants dans la salle, notamment l’équipe d’anesthésie se placera sur un côté de la patiente pour être hors champ du laser.

Risques d’exposition indirecte au faisceau par réflexion

Une source de réflexion du faisceau peut être les bijoux, accessoires parfois tolérés dans les blocs opératoires, notamment les petits formats, non pendants. Mais les principales sources de réflexion du faisceau sont les métaux de l’instrumentation et des dispositifs médicaux (pied de table d’opération en inox, curseurs, table d’instrumentation, guéridon…), mais également certaines surfaces verticales techniques de la salle d’opération.


Pour ces procédures, il convient d’identifier les objets réfléchissants, surfaces inox, bijoux… les retirer de salle d’opération ou les recouvrir. De même, nous utiliserons une instrumentation adaptée antireflet, le plus souvent opaque ou colorée.

Protection oculaire

Tout comme il existe différents types de lasers, il y a différents types de lunettes de protection. Ces lunettes doivent répondre aux exigences de sécurité des directives européennes et être marquées CE. Les lunettes de protection étant conçues pour une longueur d’onde et une densité d’énergie maximale bien déterminées, leur utilisation pour des lasers de caractéristiques différentes est dangereuse puisqu’elles n’apportent pas la protection désirée. La plus grande vigilance sera nécessaire dans les blocs où cohabitent différents types de lasers et donc différentes lunettes. Un système de code couleur par vignette peut être mis en place ; ainsi les lunettes porteuses d’une vignette d’une couleur sont à porter pour l’utilisation du laser qui porte cette même vignette.

Protection cutanée

La peau péri lésionnelle dans le champ d’action du laser peut être protégée par des compresses imbibées de sérum physiologique. Les compresses, comme les champs opératoires sont à risque de s’enflammer. La mise en place des champs opératoires nécessite une rigueur pour prévenir les replis dans le champ d’action du faisceau. De même, l’attention sera portée sur l’oxygène, les alcools, les lubrifiants… qui accélèreraient les flammes.

Prévention des fumées induites

De nouveau, la prévention passe par la formation des opérateurs. Un réglage de puissance optimisé par rapport à la nature des tissus à traiter permet de réduire ce risque. En effet, il a été démontré que l’utilisation du laser à une faible puissance rend plus probable la présence de virus viable dans les fumées et l’utilisation d’une
faible intensité nécessite un temps de contact plus important et dégage plus de fumée. À cela s’ajoute, la maintenance préventive et le suivi des dispositifs médicaux par le service biomédical. La ventilation de la salle et l’aspiration par vide central sont insuffisants pour prévenir l’inhalation des fumées. Un système d’aspiration, à la source, spécifique, branché directement sur le spéculum, et équipé de filtration des fumées est indispensable. Dans les critères de choix de ces dispositifs, nous retiendrons la présence d’un indicateur de durée de vie du filtre et/ou de son efficacité résiduelle afin de prévoir le remplacement du média filtrant. Plusieurs auteurs se sont intéressés à l’efficacité de ces aspirateurs, dont les plus performants atteignent 95 %. Par conséquent, pour prévenir l’inhalation des fumées restantes, un appareil de protection respiratoire de type FFP2 doit être proposé en complément et non en remplacement des systèmes d’aspiration.4, 5, 6

La maîtrise des risques de ces interventions passe par la formation et l’expertise des intervenants. Une analyse a priori des risques permettra d’identifier et de prévenir les sources d’exposition. Les éventuels événements indésirables feront l’objet d’analyse profonde des causes collégiale.




JREP de l’APLIBODE 2024

LE VENDREDI 11 OCTOBRE 2024

JOURNEE REGIONALE D’ETUDE ET DE PERFECTIONNEMENT

DE L’APLIBODE

INSCRIPTION EN LIGNE OU EN TELECHARGEANT LA PLAQUETTE à suivre

Prise en charge par établissement de santé possible.


Voici le programme de la journée :
La Chirurgie de l’épaule sous arthroscopie par Dr C. CARLIER et Mme M. POUPARD-CHARON (CHLVO).
La Colonne d’arthroscopie 4K 3D : ce que cela change Mr M. BERRABAH (Stryker)
Visite des stands de nos partenaires exposants.
La Chirurgie thyroïdienne trans-orale par Dr C. CAILLARD et Mme J. HALNAIS (CHUN)
L’utilisation du NIM, Mme A. BENNENATI (CHD) et Mr P. TUAL (Medtronic)
Visite des stands de nos partenaires exposants.
Pause Déjeuner de 12h30-13h30
La traçabilité des DMI au bloc opératoire Pharmacien
Le SHA et les BP hygiène au BO, Mr B. ROBIN (école IBODE CHUN)
La réingénierie de la formation, Mme F. GUILBAUD (école IBODE CHUN)
Les actualités professionnelles, Mme B. KERBOUL
Clôture de la journée par Mme B. KERBOUL, présidente APLIBODE

JREP-APLIBODE-2024-CHLVO




28ème JREP de l’ALIBODE

L’ALIBODE organise sa 28ème JREP le 12 octobre 2024 sur le site du CHR Mercy à METZ.

Ci-dessous le programme de formation de cette journée. DEPLIANT JREP 12.10.2024

Les inscriptions sont ouvertes : jrepalibode@gmail.com alors  faites vos demandes de formation et à vos agendas pour bloquer cette date. 

En attendant passez de bonnes vacances.

A bientôt.

Le CA de l’ALIBODE




SREP du 19 avril 2024

La traditionnelle SREP de l’ALIBODE s’est tenue le vendredi 19 avril. Celle-ci nous permet de remercier nos adhérents de leur confiance et de leur fidélité en leur offrant une soirée composée d’ateliers thématiques mais également de faire connaître notre Association à des IBODE/IBO non adhérents.

Plus de 30 membres de l’Association ont répondu présents pour cette occasion.

Dès 18h30, dans la salle de conférence de l’hôtel « La Citadelle » de METZ, après un rapide mot d’accueil de la Présidente, Martine MORSCHEIDT, les participants ont pu assister à une présentation faite par Pierre-Olivier Martin, Responsable Régional des différents dispositifs de la société APPLIED ® MEDICAL. Les explications sont axées sur les dernières innovations en matière de thermofusion, d’aspiration des fumées et de dispositifs médicaux en rapport avec la cœlioscopie et les prothèses.

A cette occasion, étaient présents : Messieurs Pierre-Olivier MARTIN, Responsable Régional, Olivier CASSIER, Directeur Régional EST et Arthur MORETTO, Responsable Régional FRANCHE-COMTE.

Après un temps d’échange, les membres ont pu participer à des ateliers pratiques forts appréciés grâce à la mise à disposition de 9 Pelvi-trainers, d’un générateur de thermofusion, d’un bistouri à aspiration des fumées par la société APPLIED® MEDICAL. Des DMI étaient également exposés, typeAlexis®,VNote®, GelPort®,  GelPoint®divers trocarts afin que tout un chacun puisse les manipuler et recevoir des explications complémentaires.

La soirée s’est poursuivie autour d’un cocktail dinatoire qui a permis à chacun d’échanger sur ses pratiques et de partager ses expériences.

L’ALIBODE remercie la société APPLIED® MEDICAL qui a répondu présente pour cet événement annuel et donne RDV à ses membres le 12 octobre 2024 pour sa JREP à l’hôpital de Mercy.

Pour l’ALIBODE

Laurence R-M

Martine M

Contact : alibode.mm@outlook.fr




Compte Rendu de la JREP à Lille

C’est ce vendredi 21 juin que l’AIDBORN a tenu sa 31 éme Journée Régionale d’Etude et de Perfectionnement au Novotel de Lesquin.
C’est avec grand plaisir que notre président Sylvain Carnel a accueilli la centaine de participants. L’école de Bloc de Lille était très bien représentée et nous avons eu la primeur de pouvoir féliciter la nouvelle promo d’Ibode au grade master, diplômée la veille !
Nos 14 partenaires commerciaux avaient eux aussi répondu à l’invitation pour nous présenter leurs nouveautés ainsi que les solutions dont ils disposent pour répondre à nos problématiques.

Notre journée commença par une présentation complète sur la prise en charge des patientes atteinte de lésions d’endométriose digestive en chirurgie robot assistée au CHU de Lille. Les Dr Deseure et Dr Gandon respectivement chirurgien gynécologue et digestif travaillent de concert pour optimiser la prise en charge des patientes. Des rappels de physiopathologie ont été apprécié pour saisir l’ampleur des différentes atteintes de cette maladie et une présentation de la filière de soins au CHU a été faite. Diverses consultations y sont proposées: gynécologiques, digestive, urologiques, sexo, douleur, suivi psychologique, stoma thérapeute etc. ( pour tout renseignement: Endochu@chu-lille.fr)

Le Dr Gandon nous a ensuite détaillé les spécificités de la chirurgie digestive robot assistée dans le traitement de l’endométriose.

A leur suite, 3 IBODE sont intervenues: Madame Charlotte Demon du bloc de chirurgie digestive et mesdames Muriel Roda et Stéphanie Maenhout du bloc de gynécologie.

Elles ont présenté la prise en charge de l’installation en position « robot » et toutes les spécificités de cette intervention selon leurs deux disciplines. Une série de question/réponses a permis de clore cette première partie de matinée. Il était alors temps de faire une pause et d’aller échanger avec nos partenaires commerciaux.

Nous avons ensuite abordé la nouveauté dans la formation IBODE. C’est suite à la parution de l’arrêté du 27 avril 2022, relatif à la formation conduisant au diplôme d’IBODE qu’a eu lieu la mise en œuvre des premiers stages d’assistance de chirurgie.
Pour cela le Dr Delay, chirurgien orthopédiste de l’hôpital de Cambrai a eu la gentillesse de venir nous partager son point de vue. Il a défendu l’intérêt de ce stage auprès de ses équipes en place et nous a développé tout l’intérêt du partenariat « 1 chirurgien pour 1 EIBO ». Cela implique que l’ EIBO le suive en consultation, en visite et bien entendu qu’il collabore avec l’infirmier de RAAC.( Récupération Améliorée Après Chirurgie)

A sa suite nous avons pu écouter le point de vue de 2 nouveaux diplômés: madame Kim Braconnier et monsieur Jonathan Lenglart. Ils étaient les premiers étudiants à réaliser ce type de stage, motivés pour nous partager leur retour d’expérience, ainsi que les points forts et les axes d’amélioration de cette nouvelle pratique. Ce « vis ma vie » permet un réel échange et ne peut être que bénéfique dans la perception future de notre profession par nos chirurgiens.

A l’occasion des questions/réponses, Madame Meteyer directrice de l’école d’IBODE de Lille, est venue apporter son éclairage sur l’organisation des partenariats développés directement auprès des chirurgiens.
S’en est suivie une discussion fort riche avec le Dr Delay nous laissant imaginer plus d’autonomie et d’actes laissés à l’IBODE, citant en exemple la ponction intra articulaire, la pose de VAC ou encore la fin de pose des deux dernières vis d’un clou gamma. Inutile de vous préciser que le stage d’assistance de chirurgie en orthopédie à Cambrai est complet pour les deux ans à venir !!!

Il était alors temps de regagner l’espace convivial où nous attendaient nos partenaires ainsi qu’un copieux buffet.

Le programme de l’après-midi faisait écho lui aussi aux nouveautés de la formation IBODE. Nous avons ici abordé le stage de recherche infirmière avec Paul Quindroit Infirmier chercheur UFR3S à l’université de Lille. Il était accompagné de ses deux premières stagiaires nouvellement diplômées mesdames Maeva Testier et Shannon Dumoulin.
Monsieur Quindroit nous présenta un rappel des concepts de recherche scientifique en soins infirmiers.
Cette présentation fut elle aussi très valorisante pour nos étudiants IBO, car elles ont pu participer au projet de recherche sur la décision Ibode. ( Decibo) Leur recherche était ciblée sur le pouvoir de la coordinatrice dans la décision de l’utilisation des technologies de santé.
Elles nous présentèrent ainsi un retour d’expérience extrêmement riche et de belles perspectives d’avenir pour leur travail. En exemple la présentation de leur recherche au congrès international en informatique infirmière de Manchester ( juillet 2024) et la parution des résultats de recherche dans le « journal of advanced nursing ». Voilà de bien belles promesses d’évolution pour la recherche concernant notre profession.

Le sujet suivant abordait quant à lui l’évolution technologique dans la chirurgie rachidienne au CHU de Lille. Mesdames Maëlle Le Trionnaire et Cindy Monsterlet, IBODE au bloc de neurochirurgie, nous ont présenté le bras robotisé nommé le MazorX*. Elles nous ont expliqué les principes de fonctionnement, les types d’arthrodèses réalisables, les grands avantages de cette technologie mais aussi ses limites. La courbe d’apprentissage étant fastidieuse, on comprend qu’en deux ans, seulement 53% des soignants du service soient formés. Malgré cela elles reconnaissent la révolution technologique et les nouvelles techniques opératoires qui sont mises au service des patients.

Le Dr Germe, pharmacienne au CHU de Lille a présenté ensuite une réactualisation des connaissances et des bonnes pratiques concernant la gestion et la traçabilité des DMI. La présentation du système de traçabilité IUD nous a été faite, ainsi qu’un rappel sur l’obligation de remise de la carte d’implant ( avec l’IUD pré-imprimé)à la sortie du patient. S’en est suivi une discussion concernant le changement des systèmes de douchettes pouvant lire des QR codes, nécessaire pour réaliser cette traçabilité.

Sylvain Carnel, président de l’AIDBORN a fait un dernier point sur les actualités de la profession. Il a été sujet des JNEP de Clermont Ferrand et de l’état des lieux du décret sur les mesures transitoires.
Nous avons pu clôturer la journée par la remise de prix du concours proposé par nos partenaires de la MASCF et par le tirage au sort de 2 places offertes par l’AIDBORN à ses membres, aux prochaines journées de formation de l’UNAIBODE. Le rendez-vous a donc été pris pour les prochaines JNEP de Mandelieu-La-Napoule, les 5&6 juin 2025 mais aussi pour la prochaine JREP de Amiens le 20 septembre 2024.

Baudens Stéphanie