Voeux 2020

Nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2020 ! que celle ci voit l’aboutissement de nous nos travaux engagés ! le 1er étant l’application pleine et entière de nos actes exclusifs . Une belle avancée pour notre profession , néanmoins de nombreux autres travaux sont encore en cours. Notre détermination a les porter jusqu’au bout reste intact !




Union du personnel du bloc opératoire

Paris, le 16 décembre

Communiqué de presse

 Union du personnel du bloc opératoire

 

Animés par notre profond attachement à l’hôpital public nous ne pouvons continuer à le laisser se dégrader.

 

L’ensemble des personnels des blocs opératoires s’unissent dans un même message et appellent à cesser le travail le 17 décembre. Chacun déplore des conditions de travail et de formation en dégradation constante au détriment du patient. Des conditions dénoncées depuis de nombreux mois par le personnel du bloc opératoire auprès du ministère des solidarités et de la santé. Aujourd’hui, le ministère doit entendre les difficultés tant au niveau de la formation, de la reconnaissance, des conditions de travail et in fine de la qualité de vie.

 

L’ensemble des personnels des blocs opératoires, en professionnels responsables, ont pleinement conscience de l’impact de ce mouvement sur la prise en charge des usagers de l’hôpital public. C’est contraints par un gouvernement non coopérant aux besoins des professionnels que les programmes opératoires seront réduits le 17 décembre. Les urgences resteront assurées dans le respect du service minimum.

Les différentes structures représentants le personnel du bloc opératoire demandent à être associées aux discussions au sein des différentes instances.

 

D’une seule voix, chirurgiens, anesthésistes-réanimateurs, infirmiers de bloc opératoire diplômés d’état, infirmiers anesthésistes diplômés d’état, infirmiers diplômés d’état exerçant au sein des blocs opératoires, infirmiers perfusionnistes, aides-soignants du bloc et tout personnel des blocs opératoires, attendent du ministère des réponses à la hauteur des difficultés.

Dr Gabriel SAIYDOUN, Président du CNJC – Jeunes Chirurgiens Dr Philippe CUQ, Président de l’UCDF

Dr Bertrand de ROCHAMBEAU, Président du SYNGOF Dr Pascale LE PORS, Vice-Présidente du SYNGOF

Dr Anne GEFFROY-WERNET, Présidente du SNPHARE Dr Denis CAZABAN, Président SMARNU

Dr Franck VERDONK, Président SNJAR

Dr Renaud PEQUIGNOT, Président d’Avenir Hospitalier Rachid DIGOY, Président du Collectif Inter-Blocs Olivier WACRENIER, Président SNIBO

Aline DEQUIDT MARTINEZ, Présidente AEEIBO Clément TURPIN, Président ALEIBO

Jean-Marc SERRAT, Président SNIA Emmanuel BARBE, Vice-Président SNIA Magali DELHOSTE , Présidente UNAIBODE

 

 

Contact Presse : Sebastien Devillers sdevil@aurasicommunication.com

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COMMUNIQUE DE PRESSE : Paris, le 13 décembre 2019

Agnès Buzyn cède aux sirènes économiques de la Fédération Hospitalière Privée au détriment de la sécurité des patients opérés

Lors des rencontres annuelles de la Fédération Hospitalière Privée (FHP), la ministre a annoncé un énième report de l’entrée en vigueur au 1er janvier des actes exclusifs Ibode. Une décision prise sans aucune concertation avec les différents acteurs travaillant sur le dossier depuis des années mais en parfaite connivence avec la FHP.
La ministre conforte par cette décision les établissements privés dans leur volonté de ne pas former depuis 4 ans le personnel des blocs opératoires pour des raisons purement
économiques. Un report du 9 février 2018 obligeait pourtant les établissements à former les personnels de bloc.

Un décret non respecté et une nouvelle obligation non tenue !

Une volonté délibérée de ne pas former le personnel des blocs opératoires !
Quinze jours avant l’entrée en vigueur du décret, la FHP et la ministre découvrent une problématique liée aux blocs opératoires au 1er janvier 2020 !

« On s’est mis dans un entonnoir infernal ». C’est par ces mots que la ministre se sort d’un problème créé par cette volonté de ne pas obliger les établissements à former son personnel et profitant ainsi d’une actualité qui lui confère le silence. Et la FHP d’argumenter la fermeture des blocs au 1er janvier 2020.

L’Unaibode et l’Aeeibo et l’ensemble des Ibode dénoncent ce nouveau report et invitent la ministre à revenir sur cette décision prise sans concertation.
La ministre redoutait la fermeture des blocs ?!
Celle-ci aura effectivement lieu !
#BloqueTonBloc

BloqueTonBloc




Compte rendu du rendez vous du 7 novembre au ministère

Après avoir longuement exposé aux 3 représentants du ministère de la santé sur la revalorisation salariale de la profession, le manque d attractivité de notre fonction que l’on prend encore pour sacerdotale, la pénibilité de notre métier et les contraintes associées . Nous avons exposé la valeur ajoutée de l expertise ibode dans les blocs et la nécessité de formation pour la qualité et la sécurité des soins.

Mme la représentante du ministère assure nous entendre et comprendre nos revendications qui seront transmises au cabinet de la ministre
Nous avons insisté sur un communiqué et une réponse de Mme Buzyn sur le sujet des Ibode .

Malheureusement aucune réponse des représentants du ministère n’a pu être apportée à l’issue de ce rendez vous.

La mobilisation continue.

Snibo Unaibode Aleibo Aeeibo




Arrêté du 31 juillet 2019 relatif à l’organisation d’une épreuve de vérification des connaissances pour la réalisation de certains actes professionnels en bloc opératoire par les infirmiers

Paris, le 3 août 2019 – L’arrêté du 31 juillet 2019 précise le dispositif transitoire permettant aux infirmiers non IBODE mais expérimentés de poursuivre leur activité durant les interventions chirurgicales s’agissant des actes et UNIQUEMENT des actes d’aide à l’exposition, à l’hémostase et à l’aspiration (1 b) de l’Article R4311-11-1 du Code de la santé publique

Par conséquent, le Décret n° 2015-74 du 27 janvier 2015 relatif aux actes infirmiers relevant de la compétence exclusive des infirmiers de bloc opératoire est effectif et doit être appliqué de manière pleine et entière.

Il s’agit dorénavant pour les ibode d’informer les IDE pouvant candidater aux épreuves, de les accompagner in fine vers la formation Ibode et de se positionner dans les jurys.

Que dit l’arrêté ?

L’arrêté du 31 juillet 2019 précise en outre ;

  • L’autorité mentionnée en charge de délivrer les autorisations (article 1er du décret du 28 juin 2019) est le Préfet de région – direction régionale chargée de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale – (DRJSCS)  du lieu d’exercice du candidat.
  • Les renseignements contenus dans le dossier de demande d’inscription à transmettre avant le 31 octobre 2019, complet et signé, à la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) de leur lieu d’exercice.
  • Fixe le contenu de la formation complémentaire, la durée et le lieu de formation dispensée dans une école autorisée pour la préparation du DEIBO.

Qui peut candidater ?

Seuls peuvent candidater à cette épreuve les infirmiers :

exerçant au 30 juin 2019 « la fonction d’IBODE depuis au moins un an en équivalent temps plein »
apportant de manière régulière une aide à l’exposition, à l’hémostase et à l’aspiration lors d’interventions chirurgicales réalisées au cours de cette même période.

2019 aout com_adherents.docx

rappel :

l’arrêté du 31 juillet :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038864875&categorieLien=id

le dossier d’inscription :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030158146&categorieLien=cid

le décret du 28 juin 2019:

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038704544&categorieLien=cid

le décret du 27 janvier 2015

https://solidarites-sante.gouv.fr/professionnels/se-former-s-installer-exercer/article/infirmiers-de-bloc-operatoire-ibode-le-point-sur-les-actes-exclusifs




COMMUNIQUE DE PRESSE: Les compétences exclusives des IBODE devront être respectées dans l’ensemble des blocs opératoires de France à la date du 1er janvier 2020.

Paris, le 1er juillet 2019 – Par décret n°2019-678 du 28 juin 2019, entrent en vigueur les mesures transitoires. Avec cette publication au JO du 30 juin 2019, c’est la fin d’un monde où tous les infirmiers pratiquaient l’aide opératoire et le début d’un nouveau, où seuls les IBODE pratiqueront les actes d’assistance de chirurgie et d’aide opératoire. Un changement de paradigme où les compétences exclusives des IBODE devront être respectées dans l’ensemble des blocs opératoires de France à la date du 1er janvier 2020.

Pourquoi des mesures transitoires, comment et avec quelles méthodes ? qui pourra être sélectionné parmi les Infirmier.es Diplômé.es d’Etat (IDE) et avec quel calendrier ?

Mesures transitoires, un changement de paradigme

Quel est l’objet des mesures transitoires ? – Les mesures transitoires ont pour objectif de permettre l’entrée en vigueur de la totalité de l’article R.4311-11-1 du CSP. Ainsi, à partir du 1er janvier 2020, les Infirmier.es Diplômé.es d’Etat (IDE) pourront exercer, en peropératoire, les rôles de circulant et d’instrumentiste mais nullement celui d’aide opératoire, d’aide instrumentiste et à fortiori celui d’assistant de chirurgie. L’aide opératoire et l’assistance de chirurgie leur seront définitivement interdits.

L’aide opératoire et l’assistance de chirurgie leur seront définitivement interdits.

Quelle est la méthode utilisée ? – Pour permettre le passage de l’ancien au nouveau monde, les mesures transitoires organisent la sélection d’IDE leur permettant d’assurer seulement quelques gestes, le temps de garantir le nombre suffisant d’IBODE pour les remplacer ou le temps que ces IDE deviennent eux-mêmes IBODE.

L’IDE autorisé n’est pas une solution car seuls les IBODE pourront permettre aux opérateurs d’opérer en toute légalité

Quelle est la limite des autorisations données aux IDE sélectionnés ? – Les IDE sélectionnés auront seulement le droit d’effectuer des actes d’aide à l’exposition, l’aspiration et l’hémostase. Ainsi, ces mesures transitoires ne donnent absolument pas accès aux fonctions pleines et entières de l’aide opératoire et d’assistance de chirurgie qui sont réservées aux seuls IBODE.

L’IDE certifié n’est donc pas une solution pour les établissements mais seulement une transition, car seuls les IBODE pourront permettre aux opérateurs d’opérer en toute légalité, à chaque fois qu’il leur faudra plus qu’une exposition pour les seconder.

En limitant les mesures transitoires à ces trois actes, la réglementation oblige donc les établissements à investir dans la formation IBODE, seule solution au fonctionnement des blocs opératoires.

Qui seront les IDE autorisés ? – Les IDE sont sélectionnés en passant une épreuve devant un jury. Il y aura donc une vérification du niveau pour continuer à faire les trois actes d’exposition, d’aspiration et d’hémostase. Ceux qui échoueront à l’épreuve ne pourront plus les pratiquer et redeviendront des IDE comme les autres. Il y a donc une sélection qualitative.

Tous les IDE n’auront pas le droit de passer les épreuves : seuls les IDE « exerçant une fonction d’infirmier de bloc opératoire à la date du 30 juin 2019 depuis une durée d’au moins un an en équivalent temps plein » pourront y prétendre et il leur faudra par ailleurs « Avoir apporté de manière régulière une aide à l’exposition, à l’hémostase et à l’aspiration au cours d’interventions chirurgicales réalisées pendant cette période »

Il y a donc trois conditions pour être présélectionné :

  • Être en poste d’IDE de bloc opératoire au 30 juin 2019
  • Avoir un temps plein d’un an à cette date
  • Réaliser ces trois gestes de manière régulière

Ainsi :

Les IDE ayant quitté les blocs au 30 juin 2019 ne peuvent pas prétendre à la dérogation quel que soit leurs années de bloc opératoire et quel que soit leur expérience.

  • Les IDE présents au 30 juin 2019 mais avec moins d’un an de temps plein de bloc opératoire sont exclus, même s’ils pratiquent régulièrement les trois actes.
  • Les IDE présents au 30 juin 2019 avec plus d’un an d’ancienneté mais qui occupent seulement les postes de circulant ne peuvent pas passer les épreuves.

Un calendrier et une vigilance à l’exercice illégal !

Les IDE remplissant les trois conditions doivent s’inscrire pour le 31 octobre 2019 pour être présélectionnés. Les dossiers seront alors vérifiés par l’administration pour le 31 décembre 2019.

A la date du 1er janvier 2020, seuls les IDE présélectionnés pour passer les épreuves de jury pourront continuer à faire les trois actes à côté des IBODE, qui eux ont leur plein exercice professionnel.

L’ensemble des IDE présélectionnés devront passer devant les jurys de sélection avant le 31 décembre 2021. Ceux qui échoueront perdront le droit de faire les trois actes. Ceux qui réussissent ne pourront aller au-delà des trois actes sans exercer illégalement le métier d’IBODE.

L’UNAIBODE veillera au respect des mesures transitoires et plus particulièrement au respect de deux règles fondamentales, au besoin par des actions légitimes :

  • Les IDE qui ne sont pas sélectionnés ne doivent plus exercer le moindre acte d’aide opératoire à la date du 1er janvier 2020.
  • Les IDE sélectionnés ne doivent pas réaliser le moindre acte au-delà de l’aide à l’exposition, l’hémostase et l’aspiration.

L’UNAIBODE continue le combat et les négociations pour que les IDE sélectionnés ou non puissent devenir IBODE en accédant à la formation des IBODE

Car l’avenir des infirmiers au bloc opératoire c’est la reconnaissance de la singularité de leur métier d’infirmier de bloc opératoire, de leur formation et donc du diplôme IBODE.

cpunaibodemesures

Magali Delhoste – Présidente de l’Unaibode

06 62 08 16 72

presidence@unaibode.fr

Sébastien Devillers – Aurasi Communication

06 63 43 89 24

sdevil@aurasicommunication.com




Enquête FHP mesures transitoires Ibode

suite au communiqué de la FHP sur les mesures transitoires Ibode, veuillez trouvez ci joint un communiqué de presse de l’ Unaibode

cpunaibodefhp




Compte rendu du forum d’actualités / JNEP de Toulouse

Participants :

Brigitte Ludwig : Présidente UNAIBODE sortante

Magali Delhoste : Présidente UNAIBODE élue

Dr CUQ, Président de l’UCDF

Aline DEQUILDT : Présidente de l’AEEIBO

Mr BOUDET, représentant de la DGOS

Maitre Jean Christophe BOYER,  avocat conseil de l’UNAIBODE

Laurence BOULOU, Présidente SNIBO

Sébastien DEVILLERS : modérateur

 

Laurence BOULOU (SNIBO)

Le SNIBO travaille sur les salaires et dans la fonction publique hospitalière, il est inadmissible que les IBODE n’aient plus la NBI, accordée aux IDE, aux IADE, aux Cadres de bloc. Nous la revendiquons comme un des moyens de rendre le métier plus attractif et de rémunérer notre plus-value par apport aux actes exclusifs.

Le SNIBO œuvre sur le cumul emploi /retraite : le Décret du 27 mars 2017, a créé des dispositions plus favorables concernant les règles de calcul dans le cadre d’un cumul d’une activité rémunérée et d’une pension de retraite. Mais cela concerne seulement la fonction publique d’état et territoriale, malheureusement pas la fonction publique hospitalière. Le SNIBO a interpellé le SNIA et l’association des puériculteurs pour faire une demande conjointe.

La demande d’assistance juridique est une demande forte de nos adhérents. Cette assistance est là pour vous accompagner dans vos interrogations et dans vos démarches concernant le droit des IBODE.  Sur les demandes nous avons déjà identifié des thèmes récurrents comme les astreintes, le temps de travail, le refus de soin et le mode d’exercice.

 

M BOUDET (DGOS)

L’actualité est brûlante car nous avons un texte devant les instances. Le projet de texte n’est pas à lui seule une solution mais il faut aller vers un certain nombre de perspectives dans l’avenir.

La reconnaissance d’IBODE au fil du temps est devenue importante et les premiers groupes de travail se sont mis en place en 2012/2013. Merci à Brigitte Ludwig qui a participé à des groupes de travail pour accéder au décret de 2015 sur les actes exclusifs réservés aux IBODE. Petit rappel sur le 1a (actes sur protocoles en dehors de la présence du chirurgien et le 2 sur prescription réservés aux IBODE qui sont en application et le 1b qui est fait également par les IDE en bloc avec les délais engagés par le décret. C’était des points travaillés également par les fédérations hospitalières privées et les syndicats de chirurgiens. Mais ce texte a fait l’objet d’un recours et le conseil d’état est revenu en 2016 sur le décret car il avait été mis en œuvre sans mesures transitoires, ni mesures accompagnatrices.

Il y avait aussi en 2014 la mise en place des VAE pour les IDE de bloc opératoire. Mais au vu des difficultés rencontrées, Il a fallu réfléchir pour trouver des solutions pour pallier au manque d’IBODE, avec des mesures qui ne remettaient pas en cause le décret et consulter aussi avec les fédérations employeurs notamment privées pour y remédier.

Le texte a été présenté au HCPP mardi 14 mai. Il sera soumis à l’académie de médecine et ensuite au Conseil d’Etat.

Ce 1er volet est une réponse immédiate, mais cela ne règle pas le problème démographique des IBODE. Cela va entrainer l’ouverture d’un nouveau chantier : population démographique, flux professionnel mais aussi révision de la VAE et révision statutaire dans la fonction publique.

 

Quelques mots sur le projet de décret des mesures transitoires : il s’agit de mettre en situation régulière des personnes qui sont en situation irrégulière.

2 conditions pour ces IDE en bloc : ancienneté supérieure à 2 ans d’exercice à temps plein au 30 juin 2019 et apporter de manière régulière une aide à l’hémostase, l’aspiration et l’exposition.

S’inscrire et fournir par le biais de l’établissement, un dossier descriptif de leur exercice avant le 31 octobre 2019. Les IDE recevront une attestation provisoire en attendant de passer devant un jury pour l’obtention ou non de la validation.

Ce jury sera composé d’un représentant de l’Etat, d’un chirurgien en exercice et d’un IBODE qui participe habituellement à la formation. A l’issue, l’IDE pourra avoir la validation, être refusé ou avoir une formation complémentaire de3 jours en école d’IBODE sur principalement, le cadre juridique des actes exclusifs(4h), les risques infectieux (7h), la gestion des risques (7h) et sur les 3 actes d’aide (3h).

Il ne s’agit pas de donner le DE IBODE mais d’autoriser la pratique des actes du 1b pour certains.

On a fait bouger les dates de l’application du 1b pour permettre la mise en place de ce dispositif au niveau des DRJS : 1er janvier 2020 et la formation des 49h est reportée également au 30/12/2021.

Ce travail a été préparé avec vos associations et les fédérations hospitalières.

 

Et les autres travaux liés à l’évolution de la démographie de la profession et aux conditions de la formation comme la suppression des 2 ans d’exercice.

 

 

Brigitte Ludwig (Présidente UNAIBODE)

L’UNAIBODE et l’AEEIBO ont beaucoup œuvré pour que l’on arrive au 100% d’IBODE dans les blocs. En 2014 quand on a travaillé sur le décret des actes exclusifs, nous avions demandé des mesures transitoires pour pallier à ce changement de fonction, permettre d’avoir assez d’IBODE et d’appliquer le décret de 2015.Ces mesures ont été refusées par le ministère. C’est le Conseil d’état lors du recours qui a demandé le report de l’application du 1b.   Il ne faut pas oublier qu’à part le 1b, les autres mesures sont en vigueur depuis le 25 janvier 2015 et qu’il y a 4 fonctions et non plus 3, avec l’assistance de chirurgie.

Il y a eu beaucoup de confusion sur ce sujet. Notre objectif est toujours 100% d’IBODE et notre volonté est que ce décret rentre en vigueur afin qu’il n’y ait plus de risque pour les actes exclusifs.  Vous pensez bien que l’on n’a pas demandé 2 ans, mais que nous avions réclamé 5 ans avec un exercice en bloc à la date du 25 janvier 2015 correspondant à la sortie du décret.

Mais les fédérations hospitalières ont demandé 6 mois. Le ministère devait trancher.

Il faut travailler ensemble dans les blocs, IDE et IBODE. Pour favoriser la formation IBODE et la simplifier la VAE.

 

Aline Dequidt : (Présidente AEEIBO)

 

La problématique du « 1b » sera résolue par les mesures transitoires, et il faudra former les Infirmiers en IBODE soit par la VAE soit par l’école. Il est important de voir combien on peut former d’IBODE.

 

Concernant les écoles, la capacité d’accueil est, à ce jour, de 725 places avec l’ouverture des écoles de Nice et de Guyane) : 566 places pour les écoles ayant une rentrée tous les ans ; 77 places pour une rentrée tous les 18 mois et 82 places tous les 2 ans

On pourrait atteindre ce chiffre tous les ans à condition que chaque école fasse une rentrée tous les ans en octobre, ce qui n’est pas le cas actuellement (entrée tous les18mois ou 2ans pour certaines)

Ce qui contraint aussi la capacité d’accueil d’une école est le nombre de places en stage.

En formant les Ide en Ibode, les blocs opératoires des établissements privés pourraient devenir terrain de stage.

 

Concernant la formation aux actes exclusifs (49h), on peut chiffrer à 7258 le nombre d’Ibode formé fin 2018 et y ajouter 553 étudiants sortis en mars 2019.

Nous avons un total de 7811 Ibode pouvant exercer l’ensemble de l’Article R4311-11-1.

 

Maitre BOYER (avocat conseil)

Nous présente une diapositive avec les différents parcours de formation pour devenir IBODE (Formation de 18 mois en école ou par VAE) et les IBODE 49h dont la date est repoussée au 31 décembre 2021 et le parcours d’une IDE qui aura sa validation du 1b suite à la parution du décret de juin 2019.

Il est redit qu’une IDE en VAE n’a pas le droit pendant le temps où elle complète son dossier de faire les actes exclusifs. Elle n’est pas étudiante. Ce qui est toujours ubuesque, c’est que l’on n’a toujours pas de formation en compétence adaptée à la VAE et au décret de 2015. Les écoles sont en capacité de les accueillir mais ne peuvent pas tant que la réingénierie n’est pas faite.

 

Le fond du problème est de fabriquer des IBODE et d’avoir une formation adaptée à notre métier. Quand la DGOS nous dit que l’on est sur des temps pour modifier la réingénierie : cela fait 10 ans que l’on entend ça. Maintenant que l’on a réglé le problème des mesures transitoires, on va peut-être pouvoir s’atteler au fond du problème et donner une formation qui est en adéquation avec les attentes.

Quand en 2016, le Conseil d’état a demandé des mesures transitoires, il a suspendu le 1b. Maintenant c’est fini.  Tous ceux qui ne rentreront pas dans les mesures transitoires, ne pourront plus le droit d’exercer la fonction d’aide opératoire.  Dons il va falloir fournir des IBODE en masse pour pouvoir permettre au bloc de fonctionner.

Le 1a : sur protocole et en dehors de la présence du chirurgien : l’IBODE est l’opérateur sur prescription.

 

Dr CUQ (Président UCDF et chirurgien vasculaire à Toulouse)

Dire que la DGOS a failli faire divorcer les chirurgiens et les IBODE. On a très mal vécu ce moment et on a été contrarié en 2015 et il assume devant l’assemblée le recours déposé au Conseil d’état. Il explique la réaction, car c’est irresponsable d’écrire de par la DGOS des textes concernant les IBODE sans concerter les chirurgiens. Quand on veut avancer, il faut régler les problèmes avec les gens qui représentent la profession, or vous avez fait appel à la fédération des spécialités médicales.

De même, M Boudet a dit que le décret allait être présenté à l’académie de médecine « (qui s’en fiche) », alors que le décret sur les mesures transitoires n’a pas été communiqué aux chirurgiens, sauf par Brigitte Ludwig qui lui a transmis les informations. Ils ne sont pas présents aux réunions de la DGOS, sauf les fédérations hospitalières mais qui ne les représentent pas, puisque que certains chirurgiens sont aussi employeurs. Si on veut avancer il faudra que tous les acteurs du bloc agissent ensemble.

Le 2ème point, c’est que nous chirurgien, défendons la qualification d’IBODE et il y a qu’un seul métier au bloc et non pas 3 ou 4 rôles.

Dans la clinique où j’exerce il y a 80% du personnel qui est IDE, donc au 1er juillet sans mesures transitoires, on s’arrête.

On a une 1ère responsabilité en tant que chirurgien, c’est défendre les IBODE pour qu’elles montent en puissance, car c’est notre partenaire et que pour la sécurité, on a intérêt à démocratiser les IBODE dans les blocs opératoires.

La 2èmeresponsabilité, c’est qu’au 1erjuillet 2019, on puisse opérer les patients avec les IDE avec qui on opère tous les jours. Donc sortir un décret en 2015 sans mesures transitoires était irresponsable. Alors quand on laisse faire, quand il y a des intérêts corporatifs, voilà le temps que nous avons perdu, 5 ans où nous aurions pu faire beaucoup de travail ensemble. Alors je vais attendre de voir le décret de mesures transitoires et sa mise en place. Mais ce décret ne va rien réglé si on veut défendre le métier d’IBODE ; Il faut démocratiser ce métier pour le revaloriser ensuite. Il faut que toutes les Infirmières dans les blocs soient diplômées.  Nous avions travaillé avec Brigitte Ludwig et Aline Dequidt sur des mesures transitoires diplômantes qui étaient un peu plus solides et qui permettaient assez rapidement de faire du 100% IBODE dans les blocs, mais ce n’a pas été retenu, ni par les employeurs, ni par le Ministère.  C’est là que l’on a perdu du temps. Mais je vous donne quelques pistes : quand on travaille avec les représentantes de l’UNAIBODE et de l’AEEIBO,  j’ai été très séduit par la suppression des 2 ans ; et le constat est que la VAE ne marche pas, car elle est très complexe et administrative, d’ailleurs il y a moins de 100 IDE qui l’ont validé depuis le début.

Le 3ème point serait d’élaborer une formation en alternance car nous avons besoin des ressources, un peu plus dans le privé mais aussi dans le public. L’alternance est une solution élégante pour former et continuer à faire travailler dans l’établissement. C’est une voie à envisager.

Nous avons intérêt à travailler ensemble et en particulier sur le flux car les mesures transitoires ne résoudront pas le problème dans l’avenir. Ce n’est qu’une solution à un temps donné.

Réponse de M BOUDET à M CUQ

Il y avait des chirurgiens dans les réunions car la fédération des spécialités médicales comporte des chirurgiens et il y avait aussi des représentants des employeurs.

Ne jetons pas la VAE, car certains diplômes se prêtent très bien à la VAE comme pour les AS.

Il faut construire la réingénierie avec les compétences afin de parvenir à ce que la VAE soit efficace.

 

Magali DELHOSTE (nouvelle Présidente UNAIBODE)

Mes attentes en tant que nouvelle présidente, c’est que ces mesures transitoires se passent le mieux possible et notre priorité va être la formation et la réingénierie pour faire accéder le maximum de personnes.

« J’ai appris mon métier au sein du Privé mais c’est le Public qui m’a formé ».

La formation doit être ouverte à toutes et à tous et la place est aux personnes ayant eu la formation quel qu’elle   soit et favoriser également l’accès à la VAE pour toutes ces IDE qui travaillent depuis des années en bloc et qui ont acquis des compétences, et je pense qu’il va falloir faciliter l’accès à cette VAE et la modifier probablement afin que ces personnes soient prises en charge.

 

 

Questions dans la salle :

  • Que vont devenir les IDE qui ont moins de 2 ans d’ancienneté ?

Elles devront faire la formation d’IBODE ou si elle reste IDE, elles ne pourront plus faire l’assistance opératoire.

 

  • Quel statut pour ces IDE qui auront validé le 1b ?

M Boudet : Celui de l’IDE. La seule valeur de cette validation est de permettre de travailler mais cela ne va pas changer le statut de l’IDE, ni son salaire

 

  • Est-ce que cette validation a un délai avec une date butoir pour se former ?

M CUQ : Non cette validation est à vie.

M Boudet : des mesures transitoires fixent une situation à un moment donné. Les nouvelles générations d’IDE devront se former.

Brigitte Ludwig : c’est quelque chose que l’on a fortement demandé lors des réunions, que les nouveaux IDE s’engagent à se former IBODE et que ces personnes concernées par les mesures transitoires puissent le faire également.

Maitre BOYER : Une dérogation est donnée à vie car c’est une règle juridique. C’est le Conseil d’état qui vérifie la validité du projet. Si le conseil d’état retoque le projet, le 1b sera supprimé et si le décret est inapplicable, il sera supprimé.

Une mesure transitoire existe à un temps donné. Après cette mesure il n’y aura d’autres possibilités.

 

  • Est-ce que vous avez envisagé une revalorisation financière pour favoriser l’attraction de la formation ?

M BOUDET : je l’ai évoqué au début. Cette question ne se traite pas qu’au niveau du ministère de la Santé mais passe par un « guichet unique » qui regroupe les 3 fonctions publiques et qui est validé par BERCY. Ce point sera regardé avec un calendrier et par les différents pouvoirs publics.

 

  • Qui sera l’IBODE participant au jury de validation ?

Une IBODE participant à la formation des IBODE, pas forcément une formatrice.

 

  • Est-ce que vous pensez vraiment qu’il n’y aura pas de dérive du 1b sur les autres actes ?

Dr CUQ : je sais qu’il y a des dérives et que les chirurgiens sont responsables, c’est pour ça qu’il faut former le flux, et faciliter la formation pour que nous ayons tous public et privé des IBODE dans les blocs. Il ne faut pas qu’il y ait des IBODE dans le public et des IDE dans le privé.

 

Maitre Boyer : Comme le dit M.CUQ, le métier d’IBODE est un seul métier et il faut se concerter pour la suite.

 

Magali DELHOSTE : Est-ce que la question du jour est celle-là ? Il y a une loi qui existe et qui doit s’appliquer. Il faut aussi que les IBODE s’investissent et ne laisse pas faire n’importe quoi.  C’est aussi la responsabilité du chirurgien qui fait suturer par une IDE ou un AS.

 

  • Les IDE validés sont jeunes. Elles pourront exercer pendant 40 ans pour certaines, donc pourquoi engager des IBODE et non des IDE que l’on payera moins ?

Maitre Boyer : la durée moyenne d’une IDE dans le privé (statistique FHP) c’est 5 ans. Le privé ne garde pas des IDE sur toute la carrière, ils un problème pour maintenir leurs équipes. Le gros de la masse ne se satisfera pas de faire ces 3 actes tout au long de leur vie.

 

 

Bien que les discutions auraient pu se poursuivre encore longtemps, le temps imparti prenant fin, le rendez-vous a été donné de se retrouver sur le Stand de l’UNAIBODE et du SNIBO pour répondre aux questions des professionnels.

 

 

 




Discours d’ouverture de nos Journées Nationales (JNEP) de Toulouse

Voilà, (ça y est) j’y suis ! Je vous mentirais si je vous disais que c’est sans aucune émotion que je me trouve face à vous aujourd’hui ! Face à vous pour mon dernier discours d’ouverture des Journées Nationales d’Etudes et de Perfectionnement de l’Unaibode !
Une 36ème édition Toulousaine et à titre personnel, ma 8ème en tant que Présidente. Je suis effectivement à quelques pas de la sortie !
Vous me direz, il est temps ! Le temps de passer la main après plus de 20 années au Conseil d’Administration de l’Unaibode. C’était en 1998, alors oui, il est temps pour moi de passer la main et de laisser ainsi à d’autres, Magali Del-hoste en l’occurrence, le soin d’apporter une vision nouvelle pour toujours poursuivre le combat mené pour la défense des Ibode. Je suis convaincue que Magali conduira l’Unaibode vers de nouveaux horizons, de nouveaux enjeux. C’est avec beaucoup de confiance que je transmets le flambeau.
Inévitablement, dans ces moments-là, on est tenté de jeter un œil derrière nous et sur les 7 années qui viennent de s’écouler et on se dit : Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qu’on a réalisé ?
Alors Monsieur le Maire adjoint, Monsieur le directeur, Mesdames les prési-dentes et amies, Mesdames, Messieurs les congressistes, permettez-moi avant de parler de l’avenir de notre profession, de faire un bref arrêt sur image sur quelques moments clés que nous avons vécus ensemble.
Permettez-moi également Monsieur le Maire adjoint, de vous remercier de nous accueillir pour ces 36èmes Journées Nationales d’Etudes et de Perfectionnement de l’Unaibode dans votre magnifique ville de Toulouse et merci à Monsieur le directeur pour votre présence ici aujourd’hui et pour les quelques mots que vous nous avez fait l’honneur de partager avec nous. Votre présence est pour nous, soyez en assurés, le gage de l’intérêt que vous portez à notre métier, celui des Ibode et nous y sommes sensibles.
Durant les 7 années où j’ai eu la chance de présider l’Unaibode, j’ai été guidée par 3 priorités que je me suis efforcée de préserver et garantir, contre vents et marées parfois !
La 1ère, c’est la défense des Ibode et de leurs intérêts. La deuxième de mes priorités a été de doter l’UNAIBODE des outils nécessaires pour être entendue et devenir un interlocuteur incontournable. Mais également des outils pour nous permettre de faire évoluer notre métier dans ses pratiques, de développer le professionnalisme des Ibode et de faire respecter notre spécialité. Ces 2 priorités afin de pourvoir à une 3ème, celle de garantir la sécurité des patients. Pour cela, je suis fière d’avoir œuvré pour l’Unaibode, les valeurs et les volontés qu’elle représente.
J’ai œuvré sans cesse au sein de l’Unaibode pour que notre métier évolue, grandisse dans ses pratiques et ne reste pas en retrait des évolutions des plateaux techniques avec comme volonté première la sécurité des patients. Parce que tel est notre devoir de soignants.
Je voudrais, encore une fois, rappeler qu’Ibode est un métier ! Un métier qui s’apprend avant tout dans les écoles puis sur le terrain. Et c’est précisément sur le terrain que nous devons sans cesse être en vigilance et garantir perpétuellement le développement de notre professionnalisme.
Lancé à grande vitesse, on ne prend pas toujours la pleine mesure du chemin parcouru. En faisant cet arrêt sur image, il est évident que notre métier a considérablement évolué et a su s’adapter aux enjeux auxquels il est confronté et aux défis que lui lance l’inévitable évolution des blocs opératoires. Cette adaptation et cette plus-value offerte dans les plateaux techniques ne sont possibles que grâce à vous.
Un jour, quelqu’un m’a dit : les Ibode, vous devez apprendre à fêter les victoires ! Et des victoires nous en avons à fêter ! Je pense évidemment aux actes exclusifs ! L’avenir des blocs opératoires s’écrira désormais avec les actes exclusifs dédiés aux Ibode. C’est un fait !
Evidemment, à travers ce petit jeu d’arrêt sur image, j’entends certains évoquer avril 2015 où nous apprenions que l’UCDF, l’Union des Chirurgiens De France, avait saisi le Conseil d’Etat en demandant l’annulation intégrale du décret nous donnant l’exclusivité d’actes. Pourtant, le 7 décembre 2016, le Conseil d’Etat validait les actes exclusifs. 22 mois ! Il aura fallu 22 mois d’un long combat mené par l’Unaibode pour, et je pèse mes mots en l’exprimant ainsi, sauver notre spécialité.
Depuis, nous avons pu échanger et apporter notre point de vue à l’Union des Chirurgiens de France. Nous avons pu développer nos arguments, quant à la nécessité pour tous et partout, d’une équipe opératoire avec 100% Ibode dans les blocs. D’ailleurs, Philippe Cuq président de l’UCDF sera présent parmi nous au forum de cet après midi, appuyant ainsi cette nouvelle volonté commune Chirurgien/Ibode de former une véritable équipe opératoire. Merci à lui.
Il y a peu, les 4 Fédérations d’employeurs, dans une requête commune, alertaient la Ministre des solidarités et de la santé pour qu’elle prenne la pleine mesure de la problématique du recrutement des Ibode et du manque d’attractivité de notre spécialité. Ils invitent la Ministre, à travers cette requête, à redimensionner l’appareil de formation Ibode afin de répondre aux besoins et enjeux des blocs.
En mai 2016, lors des JNEP de Lille, j’exprimais ces mots lors de mon discours d’ouverture : “Soyez convaincus que nos compétences sont valorisées, recon-nues et indispensables dans les blocs. Demain, cette reconnaissance fera que l’employeur lui-même insufflera aux IDE de conduire leur projet professionnel vers la formation Ibode. L’Ibode devient ce « collaborateur indispensable du chirurgien ». Nous y sommes parvenus !
Si l’Unaibode s’investit dans l’ensemble de ses différentes missions ; défense de la qualité des soins, des pratiques, de l’exercice de la profession et de ses ac-teurs, il nous fallait aller plus loin pour la défense des Ibode, pour notre défense. C’est en ce sens que nous avons créé le Syndicat National des Infir-miers de Bloc Opératoire. Nous avons voulu avec le SNIBO répondre à une de-mande de plus en plus forte des Ibode. Aujourd’hui, le SNIBO poursuit sa marche en avant et permet notamment, avec sa cellule juridique, d’apporter conseil, soutien et réponses aux Ibode qui en ont besoin. Je suis fière d’avoir participé à la création du Syndicat des Ibode.
Maintenant, l’avenir doit s’écrire autour de la pratique avancée pour les Ibode mais également sur la réingénierie de notre formation.
La réingénierie de nos formations a été « relancée » il y a 10 ans ! Notre objectif légitime est d’obtenir le grade Master. D’ailleurs, il était prévu une rentrée 2018 avec une nouvelle réingénierie. Entre temps, cependant, une nouvelle donne s’est ajoutée dans le process : celle de l’universitarisation des formations en santé mise en place par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et celui de la Santé.
Et nous dans tout ça me direz-vous ? Et bien, les maquettes souhaitées un temps par la DGOS et sur lesquelles les écoles ont travaillé, ne correspondent plus aux critères souhaités par l’université. C’est un dossier et un combat que l‘Unaibode poursuivra dans les mois à venir, pour que les Ibode soient enfin reconnus au grade Master.
Mais au-delà de la réingénierie, nous devons également penser notre avenir avec la pratique avancée. Nous avons identifié des besoins pour la population et le fonctionnement des établissements (gain de temps, meilleure qualité des parcours de soins, …). Pour le moment, seuls 3 domaines d’interventions en pratique avancée sont définis par le Ministère. Mais nous ne sommes qu’aux prémices de la pratique avancée en France et le décret ne date que de juillet 2018. L’évolution des besoins en santé de la population ne fera qu’ouvrir des perspectives nouvelles, à travers desquelles émergeront des besoins trouvant leur réponse dans la pratique avancée Ibode. J’en suis convaincue.
Vous, Ibode, qui êtes dans la salle ou sur scène, je voudrais vous formuler ce vœu de ne jamais perdre de vue la qualité des soins infirmiers. Nous devons tendre toujours vers notre autonomie pour une qualité des soins efficiente. Et cette qualité passe nécessairement par notre capacité à évaluer nos pra-tiques. Continuons de travailler à cette efficience, continuons d’avancer, de progresser, car nous sommes et continuerons d’être un maillon essentiel des blocs opératoires.
Et cessons cette rivalité entre collègues des blocs, IDE et Ibode, qui n’a pas de sens et n’a pas sa place dans les blocs. “La pierre n’a point d’espoir d’être autre chose que pierre. Mais de collaborer, elle s’assemble et devient temple.”
Alors insufflons cette collaboration et insufflons la dynamique pour que chaque IDE des blocs puisse accéder à la formation, quelle qu’elle soit, pour de-venir Ibode.
Avant de conclure, je voudrais vous remercier toutes et tous, d’être présents pour notre 36ème édition des JNEP, saluer chaleureusement les associations pro-fessionnelles qui nous font l’amitié d’être avec nous. Merci également à tous nos partenaires exposants toujours fidèles aux Ibode !
Et puis, un grand merci et des félicitations pour l’AIBOMP et sa présidente Ma-gali pour cette odyssée fantastique que vous allez nous offrir pendant 3 jours.
Je salue également toutes celles et ceux qui m’ont accompagnée durant toutes ces années. Ceux du premier jour et ceux qui nous ont rejoints. Il y a les Ibode et puis il y a les autres, toujours présents. Merci à vous tous et à chacun pour votre implication et votre soutien sans faille !
Avant de déclarer ouvertes les 36èmes Journées Nationales d’Etudes et de per-fectionnement avec Madame la Présidente, Magali, je terminerai par cette phrase de Georges Latécoère, pionnier Toulousain de l’aéronautique –
“J’ai refait tous les calculs, ils confirment l’opinion des spécialistes : notre idée est irréalisable. Il ne nous reste qu’une seule chose à faire : la réaliser ! ”
Merci de votre attention et très bon congrès à tous !




Brigitte Ludwig ne se représente pas à sa propre succession et met un terme à sa fonction de Présidente de l’UNAIBODE

Paris le 9 mai 2019.

Après 7 années de présidence à l’UNAIBODE, Brigitte Ludwig ne se représentera pas à sa propre succession lors de l’Assemblée Générale de l’association du mardi 14 mai 2019. Brigitte Ludwig aura en un peu plus de deux mandats, fait la lumière sur le métier Ibode et notamment face au ministère, chirurgiens, directions, HAS, instances diverses, infirmiers de blocs, presse… Par les actions menées durant sept ans, elle n’aura eu de cesse de défendre le métier en révélant au plus grand nombre son rôle indispensable dans les blocs pour la sécurité des patients. Avec la reconnaissance du gouvernement et l’exclusivité de certains actes, elle a su faire grandir le métier et ainsi faire reconnaitre la spécialité dans les blocs opératoires.

Actes exclusifs Ibode, Pratiques Avancées Ibode, réingénierie des formations, Syndicat National, Journées de formations, #Soigne et tais-toi, défense de l’ONI…

Retour sur sept moments clés pour sept années de présidence.

Paris, communiqué de presse du 12 novembre 2012 – Déjà ! Les Ibode demandent la reconnaissance de leur métier par la « pratique exclusive d’actes prescriptibles par le chirurgien » Des textes sont prêts depuis des mois, voire des années. L’infirmier spécialisé au bloc opératoire est un pilier de l’équipe chirurgicale lors des opérations et de leur préparation. Laisser aujourd’hui des professionnels dans le flou le plus total quant aux actes qu’ils sont autorisés à faire, voire laisser des hôpitaux et cliniques les remplacer par des personnels non diplômés met tout simplement la vie des opérés en danger.

Paris, communiqué de presse du 15 Juillet 2013

Les IBODE en attente de réponses : la sécurité dans les blocs opératoires dépend directement du nombre d’infirmières spécialisées Cela fait des années que les infirmiers de bloc diplômés d’état demandent la suppression de la condition d’un minimum de 2 ans d’exercice pour accéder aux épreuves de sélection à l’entrée en école d’infirmier de bloc opératoire. Ce qui permettrait aux infirmiers jeunes diplômés d’entrer directement à l’école spécialisée.

Dijon, communiqué de presse du 16 mai 2014

Une année décisive pour les Ibode La DGOS lors du congrès national Ibode confirme la valeur ajoutée de la profession et vise un élargissement de l’exercice. La parution du décret d’actes exclusifs Ibode est attendue à l’automne 2014.

Paris, communiqué de presse du 29 janvier 2015

Les Ibode reconnus Les infirmiers de bloc opératoire diplômés d’état reconnus par le gouvernement Le texte de loi relatif aux actes infirmiers relevant de la compétence exclusive des infirmiers de bloc opératoire vient d’être signé par le premier Ministre.

Paris, communiqué de presse du 11 avril 2015

Suppression de l’Ordre National Infirmier L’UNAIBODE, choquée par la décision de supprimer l‘Ordre National Infirmier appelle l’ensemble de la profession à soutenir l’Ordre Représentée par sa présidente Brigitte Ludwig, l’UNAIBODE, appelle l’ensemble de la profession à soutenir son indépendance et son Ordre et compte maintenant sur la sagesse des sénateurs.

Paris, communiqué de presse du 9 décembre 2016

Le Conseil d’Etat déboute les chirurgiens Le Conseil d’Etat valide les actes exclusifs Suite au décret du 27 janvier 2015 donnant l’exclusivité des actes aux Ibode, l’Union des Chirurgiens de France (UCDF) avait en février 2015 saisi le Conseil d’Etat demandant l’annulation intégrale du décret. Le mercredi 7 décembre 2016, le Conseil d’Etat a validé l’exclusivité des actes pour les Ibode en déboutant l’UCDF de la quasi intégralité de ses demandes.

Paris, communiqué de presse du 24 janvier 2017

Les infirmières dans la rue Le 24 janvier 2017, Marisol TOURAINE sera-t-elle enfin au rendez-vous ? #Soigne et tais-toi 8 novembre 2016, 24 janvier et 7 mars 2017, à l’appelle de Brigitte Ludwig, les Ibode ont massivement répondu présents. Un mouvement à l’origine de la création du futur syndicat des Ibode. Paris, communiqué de presse du 6 avril 2017– Le SNIBO Naissance d’un nouveau syndicat d’infirmiers de bloc opératoire En réponse à une demande de plus en plus forte des infirmiers de bloc opératoire, l’Unaibode annonce la création d’un syndicat, le Snibo pour Syndicat National des Infirmiers de Bloc Opératoire (Snibo) Paris, communiqué de presse du 3 juillet 2018 – Mesures transitoires et actes exclusifs La Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) ne répond pas !

Le 9 février 2018, le Ministère reportait au 1er juillet 2019 une partie du décret portant sur la partie 1b des actes exclusifs. L’UNAIBODE rappelle par la voix de sa présidente Brigitte Ludwig « Les Ibode subissent à nouveau un report de leurs exclusivités. Ils sont des professionnels reconnus dans les blocs et indispensables pour la qualité et la sécurité des patients. Ils méritent d’être également reconnus par nos instances dirigeantes et cela dans un premier temps, par le respect et l’application d’un décret qui date du 29 janvier 2015 ! Arrêtons de jouer avec les Ibode. »

Paris, communiqué du 27 mars 2019

Application des actes exclusifs, enfin ! Nous arrivons au terme d’un long combat mais nous y sommes parvenus. Le décret du 27 janvier 2015, un temps en danger, sera appliqué. En effet, mercredi 27 mars, l’UNAIBODE, l’AEEIBO et les Fédérations d’employeurs étaient de nouveau reçues à la DGOS dans le cadre de « l’organisation d’une épreuve de vérification des connaissances pour la réalisation de certains actes professionnels en bloc opératoire par les infirmiers ». Cette réunion technique précise, en premier lieu, la certitude de l’entrée en vigueur du 1b) et donc la validation du décret relatif aux actes exclusifs Ibode.