Suite à la parution du décret sur les mesures transitoires :

Suite à la parution du décret sur les mesures transitoires :
L’ Unaibode vous présente ses meilleurs voeux pour l’année 2021
Paris, le 5 octobre 2020 – Les 37èmes Journées Nationales d’Etude et de Perfectionnement (JNEP) de l’UNAIBODE, initialement prévues en mai 2020, reportées en novembre 2020 en raison de la crise sanitaire, sont de nouveau reportées en mai 2021.
Tours en 2021 et Reims en 2022
Malgré toutes les procédures mises en place par le comité d’organisation (UNAIBODE et ATIBODE) et le Centre International des Congrès de Vinci Tours, la dégradation sanitaire nous
oblige au report de cette 37ème édition.
Celles-ci se dérouleront donc les 19,20 et 21 mai 2021 et les Journées de Reims sont quant à elles reportées en 2022.
Mesures sanitaires
Nous sommes des professionnels de santé et l’évolution de la pandémie nous oblige inévitablement à considérer ces éléments afin de garantir la présence et la mobilisation de tous les personnels soignants dans leurs établissements respectifs.
Par ailleurs, le niveau 1 du « plan blanc » a été officiellement déclenché dans le pays. Aussi, vous serez nombreux à ne pouvoir vous déplacer et bénéficier des trois journées de formations.
Avec ce choix, nous garantissons notre devoir de soignant et faisons le choix de permettre à tous de participer aux Journées Nationales au mois de mai prochain.
Si vous étiez inscrits pour l’édition de Tours en novembre 2021, sachez que vos inscriptions sont reportées pour le mois de mai 2021.
Notez dès à présent les dates du 19,20 et 21 mai 2021
Paris, le 23 septembre 2020 – Mercredi 23 septembre, la DGOS réunissait les fédérations d’employeurs (FEHAP, FHP, FHF), l’UNAIBODE et l’AEEIBO concernant le décret du 28 juin 2019 (n°2019-678) relatif aux mesures transitoires. L’objectif était d’en simplifier le dispositif pour permettre une sécurisation plus rapide des blocs opératoires.
L’UNAIBODE et l’AEEIBO ont obtenu la non réouverture des mesures transitoires pour un public plus élargi. Ainsi, nous avons confirmation que le « groupe » d’infirmie.r.e.s (IDE) pouvant prétendre aux mesures transitoires est définitivement fermé.
Conditions d’éligibilité aux mesures transitoires inchangées
Toutefois, pour les IDE répondant aux critères de sélection définis par le décret du 28 juin 2019 mais n’ayant pu déposer leur candidature, ceux-ci bénéficieront d’un délai supplémentaire pour déposer leur dossier avant une date qui sera communiquée ultérieurement par la DGOS. Pour les IDE ayant validés le dossier des mesures transitoires, une formation obligatoire de 21 heures devra être réalisée avant le 31 décembre 2025. Au-delà de cette date, ils ne pourront plus réaliser les 3 gestes du 1b !
Ainsi, seuls les IDE « exerçant une fonction d’infirmier de bloc opératoire à la date du 30 juin 2019 depuis une durée d’au moins un an en équivalent temps plein » pourront accéder aux mesures transitoires. Ils devront par ailleurs, « Avoir apporté de manière régulière une aide à l’exposition, à l’hémostase et à l’aspiration au cours d’interventions chirurgicales réalisées pendant cette période ».
Rappel des 3 actes autorisés
Quelle est la limite des autorisations données aux IDE sélectionnés ? – Les IDE sélectionnés auront seulement le droit d’effectuer des actes d’aide à l’exposition, l’aspiration et l’hémostase. Par conséquent, ces mesures transitoires ne donnent absolument pas accès aux fonctions pleines et entières de l’aide opératoire et d’assistance de chirurgie qui sont réservées aux seuls IBODE.
Par ailleurs, l’UNAIBODE et l’AEEIBO poursuivent le combat et les négociations pour trouver un dispositif permettant aux IDE expérimentés d’accéder à la formation IBODE dans le respect de leur exercice professionnel.
Paris, le 19 septembre 2020 –
Le 23 septembre prochain, l’UNAIBODE et l’AEEIBO seront reçues de nouveau à la DGOS, cette fois-ci avec les fédérations d’employeurs. Rappelons que l’objet de cette réunion organisée par la DGOS est « une présentation portant sur les évolutions du dispositif transitoire des infirmiers en soins généraux exerçant en bloc opératoire » et non une réunion de négociations entre le Ministère, les fédérations et les deux associations IBODE. En outre, la DGOS formulera ses conclusions.
Cette réunion portant sur les mesures transitoires marquera probablement le début d’une nouvelle ère pour les professionnels au bloc opératoire.
Si la réunion du 11 septembre a permis de confirmer que la formation se dirige vers un grade Master II pour les IBODE à la rentrée 2021 ou encore une revalorisation salariale, les combats menés par l’UNAIBODE et l’AEEIBO depuis 15 ans sont nombreux.
Des combats
Pour mémoire et de manière non exhaustive rappelons que l’UNAIBODE et l’AEEIBO obtiennent en 2005 que seuls les IDE peuvent exercer les activités d’instrumentiste, d’aide opératoire et circulante.
En 2015, l’UNAIBODE et l’AEEIBO obtiennent que seuls les IBODE sont autorisés à réaliser un certain nombre d’actes mentionnés dans l’article R-4311-1.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des tenants et des aboutissants de la réunion.
Paris, le 11 septembre 2020 –
A la demande de l’UNAIBODE et de l’AEEIBO la DGOS recevait, vendredi 11 septembre en fin de journée, les deux associations avec pour ordre du jour la reprise des travaux de réingénierie de la formation en 4 semestres au grade Master II et une revalorisation salariale pour l’ensemble des IBODE.
Master II pour la rentrée 2021
Sur les deux requêtes étudiées, nous avons obtenu la confirmation du passage en Master II pour la rentrée 2021. Nous entrons dorénavant dans la phase de négociations techniques sur la validation de la formation.
Pas une simple prime mais une véritable revalorisation salariale pour tous les IBODE
Les associations ont démontré que la valorisation du métier IBODE et son attractivité passeront nécessairement par une valorisation salariale. Au-delà d’une simple prime à l’image de la NBI, l’UNAIBODE a engagé les négociations quant à la revalorisation pour l’ensemble des IBODE.
Nous avons présenté la proposition des grilles salariales élaborées par le SNIBO, qui seront, pour nous, la base des négociations dans un avenir très proche.
L’UNAIBODE sera reçue vendredi 11 septembre à la DGOS pour la reprise des travaux sur la réingénierie de la formation et la revalorisation salariale des IBODE et le 23 septembre dans le cadre du décret du 28 juin 2019
Paris, le 7 septembre 2020 – Lors de la réunion du 3 mars 2020 au Ministère, l’UNAIBODE avait obtenu l’engagement de la DGOS d’une revalorisation financière pour les IBODE et la reprise des travaux s’agissant de la réingénierie de la formation en 2 ans, au grade Master.
L’UNAIBODE sera reçue vendredi 11 septembre en fin de journée à la DGOS.
La crise sanitaire a retardé l’application de ces engagements. Cependant, dès le mois de juillet, nous avons sollicité la DGOS pour obtenir que ces deux engagements pris en Mars 2020 soient mis en place le plus rapidement. La DGOS a répondu favorablement à notre demande et nous serons reçus vendredi 11 septembre en fin d’après-midi.
Un combat pour les IBODE et la reconnaissance de notre diplôme
Nous sommes convaincus que les négociations concernant la revalorisation salariale permettront de donner une plus-value au diplôme d’IBODE par rapport aux IDE exerçant au bloc opératoire.
Rendez-vous du 23 septembre
Par ailleurs, la DGOS a convoqué l’UNAIBODE ainsi que les Fédérations d’employeurs dans le cadre du décret du 28 juin 2019 relatif à l’exercice des infirmiers faisant fonction d’IBODE. Nous n’avons, à ce jour, pas d’information complémentaire sur les évolutions du dispositif transitoire que souhaite présenter la DGOS le 23 septembre prochain.
Nous vous tiendrons informés de l’avancée des négociations à l’issue de ces deux rendez-vous à la DGOS.
Paris, le 24 juin 2020 – De très nombreuses alertes d’IBODE auprès de l’UNAIBODE font état de non-respect par certains établissements du décret n° 2019-678 du 28 juin 2019. Par courrier aux ARS et à l’ensemble des établissements de santé ayant une activité chirurgicale et de médecine interventionnelle, l’UNAIBODE rappelle les obligations du décret et signale, en cas de violation de la réglementation en vigueur, qu’elle saisira toutes les juridictions compétentes et usera de toutes les voies de droit qui lui sembleront utiles pour que la réglementation soit strictement respectée dans chaque établissement.
Depuis le 1er janvier 2020, par application du décret n° 2019-678 du 28 juin 2019 l’intégralité des dispositions codifiées à l’article R 4311-11-1 du code de santé publique est entrée en vigueur.
Ce décret a prévu un dispositif de transition permettant aux IDE ayant plus d’un an d’ancienneté au 1er juillet 2019 de continuer à pratiquer de l’aide opératoire en étant autorisés à la pratique des seuls gestes d’aide à l’exposition, à l’hémostase et à l’aspiration, sans que d’autres gestes de soins soient prévus à la dérogation.
Nous rappelons que les IDE qui ne rentrent pas dans ce dispositif transitoire n’ont pas la possibilité de pratiquer la fonction d’aide opératoire.
En outre, aucun IDE, quelle que soit son ancienneté, ne peut pratiquer les actes relevant de l’assistance opératoire, réservés aux seuls IBODE.
En d’autres termes, depuis le 1er janvier 2020, il est strictement illégal d’organiser la pratique et a fortiori de former des IDE nouvellement arrivés dans vos blocs opératoires, aux actes désormais réservés aux seuls IBODE.
Pour autant, ce décret n’est pas respecté dans nombre d’établissements de santé.
En effet, nous sommes informés à de nombreuses reprises par nos adhérents que certains directeurs d’établissement ne se positionnent pas et ne font absolument pas appliquer les nouvelles directives par leurs équipes d’encadrement. Certains IBODE subissent des pressions pour continuer à former à l’aide opératoire des infirmiers entrés au bloc opératoire après le 1er janvier 2020. Ces pressions sont proprement scandaleuses et illégales.
Cette indifférence et ce manque de respect des lois nous poussent à rappeler que les textes existent et qu’ils doivent être appliqués.
Aussi et en cas de violation de la réglementation en vigueur, nous saisirons toutes les juridictions compétentes et userons de toutes les voies de droit qui nous sembleront utiles pour que la réglementation soit strictement respectée dans chaque établissement.
Protocole plaintes Covid 19
Dans le cadre de l’ouverture par le Parquet de Paris d’une enquête préliminaire sur la gestion de la crise sanitaire Covid 19, l’UNAIBODE se réservera le droit de se constituer partie civile, s’il est établi que des infirmières et infirmiers de bloc opératoire ont été mis en danger par des défauts d’organisation des services, des manques de moyens ou encore de matériels de protection.
L’UNAIBODE appelle tous les infirmiers de bloc opératoire ayant un doute sur les conditions de leur exercice professionnel de nous envoyer leurs interrogations quant aux situations vécues en suivant le protocole suivant.
L’objectif est d’identifier les situations problématiques afin de les compiler en un document de synthèse qui sera, in fine, transmis au Procureur de la République.
Pour les cas problématiques, l’UNAIBODE reviendra vers vous de manière individuelle et agira dans le cadre de la procédure pénale pour défendre les intérêts des IBODE et des infirmiers dans leur ensemble.
N’hésitez pas à nous transmettre vos problématiques ou simplement vos interrogations. L’UNAIBODE répondra à chacune d’entre elle. Une adresse mail dédiée vous est transmise dans le protocole suivant.
Magali Delhoste
Présidente UNAIBODE
Bonjour à tous
Ce matin une visio conférence de presse s’est tenue, organisée par le collectif Duquesne de la santé, qui réunit l’ensemble de la profession infirmière.
Son objectif principal est d’obtenir que les organisations représentatives de la profession soient invitées à la table des négociations du Ségur de la santé.
Outre le fond commun, chaque spécialité à pu exposer ses revendications propres et c’est par la voix du président du CNP que les Ibode ont pu se faire entendre
Voici en pièce jointe le communique commun